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NICOLAS MIKHAILOWITCH BOROZDINE, 1777 —1850, fils du general lieutenant Michel Savvitch Borozdine et de Nadejda Andreewna, nee Krekchine, entra au service a la Garde a cheval. Sous Paul Ier, etant officier au Corps des Chevaliers-Gardes, il eut six semaines d’arrets de forteresse, „pour une fanfaronnade“, disait le motif officiel, pour s’etre vante d’etre un jour aide de camp de Sa Majeste: il aurait eu en realite, dit-on, la malechance de plaire a la princesse A. Gagarine. Il etait lieutenant-colonel aux Chevaliers-Gardes quand il prit part a la conjuration de Mars 1801, et devint, en 1805, aide de camp de Sa Majeste. Il fit toutes les guerres contre Napoleon de 1805 a 1815, puis la campagne de Finlande en 1808, comme commandant de regiment, de brigade, puis de division, et en rapporta le grade de general lieutenant et les ordres de St-Georges de 5e et de 4e classes. En 1816, il fut mis a la tete du 4e corps de reserve, en 1825 nomme general aide de camp, et en 1826 promu general de cavalerie. En 1828, il partit pour la campagne de Turquie, mais revint pour raisons de sante.
Bel homme, musicien, doue d’une belle voix, bon tireur a l’epee, excellent cavalier, danseur accompli, d’une education recherchee, Borozdine fit tourner bien des tetes etant jeune, et conserva jusqu’a la vieillesse son physique avantageux. Il avait de la fortune et vivait luxueusement. D’un caractere droit et d’un extreme emportement, il etait tres exigeant dans le service, mais ailleurs bon et indulgent. Il ne fut pas heureux en menage.
Il avait epouse Elisabeth Alexandrowna Jerebtzoff, fille de cette Olga Alexandrowna Jerebtzoff (v. № 115), s?ur des comtes Zouboff, si connue pour ses dereglements. Sous l’influence de cette digne mere, qui detestait son gendre, alors en service a Yoroneje, elle entra en liaison avec un general francais, le comte Pire, fait prisonnier par son mari en '1815. Borozdine fut profondement affecte par cette trahison, mais se montra genereux et reconnut un fils qui n’etait pas de lui. Sa femme alla ensuite se fixer en France pour toujours.
Il mourut, le 14 novembre 1850, a St-Petersbourg, et fut inhume au village de Kostyjetzy, district de Porkhovo. Il avait eu plusieurs enfants: Alexandre, ne en 1805, Elisabeth (Mme Kazakoff), Olga, nee en 1808 (Mme Mossoloff), Anastasie, nee en 1810 (princesse Ouroussoff), Natalie, nee en 1816 (Mme Ramensky), et enfin, Yladimir, ne en 1820.
(D’apres une miniature de la collection du Grand-Duc Nicolas Mikhailowitch.)