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La princesse serenissime NATALIE YOURIEWNA SALTYKOFF-GOLOVKINE, 1781 —1860, fille du comte Youri Alexandrowitch Golovkine (1762 —1846), grand chambellan et chevalier de St-Andre, et de Catherine Lvowna, nee Narychkine (-j- 5 novembre 1820J, naquit le 17 aout 1781. Elle epousa en avril 1801 le comte, depuis 1814 altesse serenissime, Alexandre Nikolaewitch Saltykoff. Restee, a la mort de son pere (-j- 21 janvier 1846), derniere survivante du nom de Golovkine, elle recut, le 6 avril suivant, pour elle et ses descendants, le droit de porter le nom de Saltykoff-Golovkine. Devenue veuve en 1857, elle survecut de vingt-trois ans a son mari et mourut a Moscou le 6 avril 1860; elle fut inhumee au monastere Donskoi.
De son mariage avec Saltykoff, elle eut deux fils, Youri (-j- 184l) et Alexis (1824—1874), prince serenissime Saltykoff-Golovkine, marie a Mlle Y- Loujine, et quatre filles, Helene (1802—1828), mariee au prince Nicolas Borissowitch Golitzyne, Catherine (1805—1852) au prince Elie Andreewitch Dolgorouky, Sophie (1806—1849) au comte Gregoire Petrowitch Chouvaloff, et Marie (-J- 1845) au comte Boleslas Potocki.
Au temoignage de son arriere-petite-fille Mme Khvochtchinsky, Natalie Saltykoff „etait d’une beaute remarquable, qu’elle conserva jusqu’a la vieillesse. Toujours magnifiquement habillee, elle avait, malgre son age avance, une preference pour le ros?e, qui ne paraissait pas trop jeune pour elle, tant elle etait belle et fraiche“ Alexandre Boulgakoff. qui la vit a la fleur de sa beaute, vers l’age de 50 ans, la trouvait tres belle, tres coquette, mais intellectuellement insignifiante. C’est egalement, en somme, l’opinion de Wiegel: ,,Si elle n’avait pas eu des traits un peu gros, elle aurait pu passer pour une beaute accomplie. Sa jeunesse, sa fraicheur, sa coquetterie firent tourner bien des tetes. Sans guere d’esprit, elle etait ravissante au possible. Et dire que, comme sa mere, elle tourna si mal! Malheur a qui rompt avec le monde pour se soustraire a son jugement tacite et pouvoir plus librement se livrer a des plaisirs condamnables!“ YViegel, la rencontrant encore plus tard, la trouve „toujours aussi bonne, toujours aussi gentille que par le passe, et meme peu vieillie, et la plaint sincerement de rester si indifferente a l’estime du monde“.
(D’apres un original de Lampi, appartenant au prince S. Golitzyne, Kouzminki, gouv. de Moscou.)