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La comtesse CATHERINE ALEXEEWNA MOUSSINE-POUCHKINE, 1754 — 1829, fille du prince Alexis Nikititch Wolkonsky, general major, et de Marguerite Rodionowna, nee Kocheleff, naquit le 6 octobre 1754. A l’age de 27 ans, elle epousa le 6 mai 1781 un homme possedant une grosse fortune, Alexis Ivano-witch Moussine-Pouchkine (ne le 16 mars 1744), plus tard conseiller prive actuel, procureur du Saint Synode, comte (1797), connu comme amateur des antiquites russes et, pour ainsi dire, le premier archeologue russe au sens scientifique. H la laissa veuve le 1er fevrier 1817, avec une nombreuse famille composee de huit enfants, les comtes Ivan (51 octobre 1785 —12 juin 1856), maitre de la Cour, Alexandre (1788—25 mars 1815), prefere de son pere, qui voulait voir en lui son successeur dans les etudes historiques, mortellement blesse a Lunebourg, Vladimir (51 mars 1798—1854), arrete comme decabriste, et les comtesses Marie (nee 7 juin 1782), mariee a A. Khitrovo, Natalie (1784—1829j au prince D. Wolkonsky. Catherine (nee 4 octobre 1786) au prince V. Obolensky, Sophie (nee 1792) au prince I. Chakhowskoi et Varvara (1796—1829) au prince N. Troubetzkoi.
La comtesse Moussine-Pouchkine mourut a Moscou le 17 novembre 1829; son service funebre fut celebre a l’eglise de l’Epiphanie a Elokhoff, et elle fut inhumee pres de son mari dans son domaine de Mologa, a Homny, gouv. d’Yaroslav,
Au temoignage de Boulgakoff, qui considerait la comtesse Moussine-Pouchkine „comme une de ses toutes premieres connaissances de jeunesse“, c’etait une personne interessee, ayant le gout de diverses operations financieres, l’art de se servir des gens dont elle avait besoin, l’humeur particulierement sociable et la passion des cartes. A propos de sa mort, Alexandre Boulgakoff ecrivait a son frere au retour des funerailles, ou etait venue „toute la ville“ avec le general gouverneur prince D. Golitzyne en tete: ,,La douleur etait bien sincere: le Royaume des Cieux soit a elle! Elle avait assez vecu pour une femme, aimee et honoree dans sa famille; malgre son attaque, elle pouvait parler, elle etait calme, et ses dernieres paroles, dit-on, furent, comme on lui versait une potion dans la bouche: „On me donne la becquee comme a un oiseau“- Il lui fallait du calme d’esprit, pour plaisanter !.... Et puis, a dire vrai, qu’est-ce qu’on peut bien lui reprocher ? Un peu d’avarice, et encore, ca ne l’empechait pas de recevoir toute la ville, de vivre largement, de faire du bien... Elle nous aimait comme ses proches; elle a survecu a toutes ses compagnes d’age et est morte a 77 ans (sic!)“.
(D’apres une miniature appartenant a A. Khitrovo, St-Petersbourg.)