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MARIE ALEXEEWNA SWISTOUNOfT, 1778 —1866, fille de l’e'crivain, poete et se'nateur Alexis Andreewitch Rjewsky (v- T. II, № 192) et de Glaphira Ivanowna Alimoff qu’il avait epousee en secondes noces (v- T- II, № 185), devint demoiselle d’honneur sous le regne de Paul Ier et epousa, le 50 mai 1800, le conseiller d’Etat actuel et chambellan Nicolas Petrowitch SwistounofE.
Il eut de ce mariage deux fils et quatre filles: Pierre (ne en 1805, -j- en 1889; decabriste, exile en Siberie, ou il epousa Tatiana Stepanowna Neougodnikoff), Alexis (1808—1872; conseiller prive actuel, marie a la comtesse N. Solohoub), Glaphira (femme du general,, comte A. de-Balmain, commissaire russe aupres de Napoleon a Ste-Helene, 1816 — 1821), Alexandrine (1802—1891; femme du baron Galz-de-Malvirade), Aglae et Barbe.
L’education des enfants a ete faite exclusivement par la mere, portee au mysticisme. Elle mit ses fils dans un pensionnat de Jesuites et tacha d’inculquer a ses filles ses croyances religieuses, Mikhailowski-Dani-lewski l’appelle la „celebre devote“; cela ne l’empecha pas pourtant de donner pendant le grand careme une soiree dansante, qui deconcerta la haute administration saint-petersbourgeoise, Elle appartenait certainement au grand nombre des dames russes de cette epoque, qui, recherchant passionnement la verite ou suivant la mode, tomberent, sans s’en apercevoir, entre les mains des Jesuites et de differents peres et entrerent dans le giron de l’eglise catholique,
Mme SwistounofE, apres la mort de son mari (1815), embrassa le catholicisme et s’etablit completement a l’etranger, quand son fils aine fut condamne en 1826 aux travaux forces. Elle mourut a Paris dans le couvent du St-C?ur de Marie le 1 septembre 1866.
(D’apres une aquarelle, appartenant a P. Chtchoukine, Moscou.)