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La comlesse CATHERINE SERGUEEWNA SAMOILOFF, 1765—1850. l'ainde des deux lilies du prince Serge Alexeewitch Troubetzkoi (-]- 1851"), colonel, et de la princesse Helene Yassiliewna Ne'svitzky, naquit le 2 octobre 1765. Demoiselle d'honneur en 1782, eile fut d'abord fiancee a l'ambassadeur dc Hollande a St-Petersbourg, mais le mariage ne se fit pas, et eile epousa le comte Alexandre Nikolaevvitch Samoiloff, le procureur general bien connu du temps de Catherine. Elle eut de ce mariage trois Iiis, Gregoire. comman-deur de l'ordre de Malte, tue a la guerre de Turquie en 1811, Nicolas (-j- 1842), marie a la comtesse Julie Pavlowna Pahlen et dernier representant. des comtes Samoiloff, et Michel, mort edlibataire en 1820, et deux filles, dont l'ainee Helene (-j- 1842) e'pousa Dmitri Andre'evvitch Zakharjewsky, conseiller d'e'tat. aclnel, et la plus jeune Sophie (y 1866) le comte A. Bobrinsky.
La comtesse Samoiloff mourut a Pe'tersbourg le 21 fevrier 1850 et fut inhumde a l'eglise du St-Espril. au monastere d'Alexandre Newsky.
Renommee pour sa beaute, la comtesse Samoiloff avait a Pdtersbourg une reputation peu enviable Comme les autres nieces de Potemkine, elle fut. un moment l'objet de sa bienveillance particuliere, et, lors de la guerre de Turquie, resida avec son mari au quartier general du „ serenissime " a Bender. La froideur des relations des epoux Samoiloff dtait connue dans toute la ville et a la Cour. En 1792, Catherine II ecri-vait de Tzarskoie-Selo a Valerien Zouboff: „Nous avons eu beaueoup de monde a diner, et entre autres Anna Nikititchna Narychkine et Catherine Sergueewna Samoiloff. La voila separee de son mari: il veut qu'elle reste ici". En 1796. Rostoptchine ecrit a Worontzoff: „La femme du comte S... vient d'accoucher d'un fils que l'on pretend etre venu avant terme. Le procureur general n'y trouve pas son compte, car il ne vit pas avec sa femme, qui malgre cela donne des preuves de sa fdcondite" Grande coquette, elle avait de grosses dettes chez les modistes et les cachait soigneusement a son mari, malgre sa fortune, Au bal qu'elle donna en l'honneur du roi de Suede, en presence de toute la Cour, le Grand-Due Constantin, dil Masson, emit, en parlant au roi, des propos si impossibles sur le compte de la maitresse de la maison, que Catherine lui fit prendre les arrets.
(D'apres l'original de Lampi, appartenant au comte A. Bobrinsky, St-Petersbourg. 1